Open Letter to residents from Ottawa Police Chief Charles Bordeleau
The violence that has resulted in the murder of five young men in 2016 is a heartbreaking cause for concern for our entire community. It has left families grieving and a community searching for answers on how to prevent these crimes.
The individuals responsible for these deaths will be held accountable.
But our overall response as a community must be far broader if we are going to make progress. We must work together to stop these senseless and preventable acts that have left so many young men dead and other young men facing charges.
Every homicide is different but we are seeing a trend where young people, some of them gang members and some involved in lower level criminal activity, are turning to extreme violence to settle even minor disputes.
There is also a clear connection between the local illegal drug trade and this violence. The reality is that the demand for illegal drugs has not decreased and new, street level traffickers are entering this high risk world. Our enforcement efforts continue to target these offenders.
The solution to addressing and preventing this violence must include police, community groups, individual community members and the friends and loved ones of those involved.
That is why I am calling upon our community partners to work with us to find longer-term solutions to the escalation we are seeing. This group includes Crime Prevention Ottawa, The Coalition of Community and Health Resource Centres, the Youth Services Bureau, the John Howard Society and Ottawa Community Immigrant Services Organization.
We need to build on our existing City-Wide Gang Strategy that focuses on programs to dissuade people from violence and gangs, through healthy neighbourhood cohesion, early prevention, intervention, and enforcement.
Any solution must also involve those who know that their friends, sons, brothers or loved ones are armed and involved in crime. We need to hear from them so that we can keep everyone safe. They can provide us this information directly or anonymously through Crimes Stoppers.
We can draw inspiration from other efforts like CeaseFire Halifax. That program is taking a community approach to eliminating violence, in particular gun violence, by working directly with those who run a high risk of becoming or are currently involved in violent activity.
The enforcement activities of the Ottawa Police have been robust. Between 2015 and 2016 our Guns and Gangs Unit alone arrested almost 100 people charging them with more than 1,000 offences. During the same time period we have seized 85 guns, an unprecedented number.
In addition, there is important ongoing and daily work by our Patrol, Neighbourhood, Community and School Resource officers as well as other investigative units.
Our enforcement and prevention will remain strong but we have learned from other communities and successes here in Ottawa that it cannot be our only strategy if we want to succeed.
Jasmine Crescent Community
While we approach this violence from a City-wide view our Service is also focused on the Jasmine Crescent community. The murder of Nooredin Hassan last week was the third in the Jasmine community in one year. A motive has yet to be determined in that homicide.
Before him, Connor Stevenson and Issaiah Clachar were also killed in separate and unrelated incidents. Both of these homicides involved drug trafficking and were targeted. Our Major Crime investigators have solved both murders and young men are facing very serious charges.
After each of these deaths the Ottawa Police increased its involvement in that community. Proactive work by police doubled, community and school resource officers increased their activity and engagement with residents. Our officers asked for and got 24/7 access to both apartment buildings where the Stevenson and Clachar homicides occurred. We also introduced Crime Stoppers to the residents and conducted safety audits. We continue with stepped up patrols and are meeting with residents to talk about how to galvanize and strengthen the community.
We have experienced violence in our communities in the past and we have seen success in stopping it in areas like Banff-Ledbury and Vanier. That success was achieved through community engagement, a willingness from residents for change and a strengthened relationship of trust with the police.
The enforcement efforts of the Ottawa Police will continue.
Neighbourhoods that have seen violence have also seen increased police presence, we are permanently doubling the resources assigned to our Guns and Gangs unit and we continue to work with the Provincial Weapons Unit and other partners to stop illegal guns from coming into this community.
This is a safe city because our community and police work together. This is proven by our crime rates.
But we are challenged by these recent incidents of violence. Through community action, it is a challenge that we will meet together.
Lettre ouverte aux résidents de la part du chef de la Police d’Ottawa, Charles Bordeleau
Les auteurs de ces meurtres seront tenus responsables de leurs actes.
Mais notre réponse globale en tant que collectivité doit être bien plus étendue si nous voulons réaliser de réels progrès. Nous devons travailler ensemble pour mettre un terme à ces actes insensés et évitables qui ont laissé derrière eux tant de jeunes hommes morts et d’autres jeunes faisant l’objet d’accusations.
Chaque homicide est différent, mais nous observons une tendance où des jeunes, certains d’entre eux membres de bande, et d’autres impliqués dans des activités criminelles de moindre niveau, se tournent vers une violence extrême pour régler même des différends mineurs.
Il existe aussi une relation évidente entre le commerce local de drogue illicite et cette violence. Dans les faits, la demande de drogues illicites n’a pas diminué, et de nouveaux trafiquants au détail font leur entrée dans ce milieu à grand risque. Nos efforts de répressions continuent de cibler ces contrevenants.
Pour aborder et prévenir cette violence, la solution doit inclure la police, les groupes communautaires, les membres individuels de la collectivité, et les amis et les proches des personnes impliquées.
C’est pourquoi je lance un appel à nos partenaires dans la communauté afin d’œuvrer ensemble à trouver des solutions à plus long terme pour contrer l’intensification que nous constatons. Ces partenaires comprennent Prévention du crime Ottawa, la Coalition des centres de ressources et de santé communautaires d’Ottawa, le Bureau des services à la jeunesse, la Société John Howard et l’Organisme communautaire des services aux immigrants d’Ottawa.
Nous devons faire appel à notre Stratégie existante de lutte contre les bandes de rue à Ottawa, qui mise sur des programmes aidant à détourner les gens de la violence et des bandes, par la voie d’une saine cohésion de quartier et de la prévention précoce, de l’intervention et de l’application de la loi.
Toute solution doit aussi faire appel à ceux qui savent que leurs amis, leurs fils, leurs frères ou leurs proches sont armés et mêlés à des activités criminelles. Ils doivent se manifester afin que nous puissions veiller à la sûreté de chacun. Ils peuvent nous faire part de ces renseignements directement ou sous couvert d’anonymat par l’entremise d’Échec au crime.
Nous pouvons nous inspirer d’autres initiatives, comme CeaseFire Halifax. Ce programme adopte une approche communautaire dans la lutte contre la violence, en particulier la violence liée aux armes à feu, en travaillant directement auprès de ceux qui courent un risque important de devenir impliqués dans des activités violentes, ou qui le sont déjà.
Les efforts de répression déployés par le Police d’Ottawa furent robustes. En 2015 et 2016, notre Unité des armes à feu et des bandes de rue a, à elle seule, fait l’arrestation de près de 100 individus, les inculpant de plus de 1000 infractions. Au cours de la même période, nous avons saisi 85 fusils, un nombre sans précédent.
En outre, un travail quotidien, continu et important est effectué par nos agents patrouilleurs, de quartier et scolaires, ainsi que par d’autres unités d’enquête.
Nos mesures de répression et de prévention demeureront solides, mais nous avons appris, grâce à d’autres communautés comme de nos réussites à Ottawa, qu’on ne peut se contenter d’une seule stratégie si l’on tient à réussir.
Communauté du croissant Jasmine
Tout en abordant cette violence dans le cadre d’une perspective municipale, notre Service se penche aussi sur la communauté du croissant Jasmine. Le meurtre de Nooredin Hassan, la semaine dernière, fut le troisième en un an dans la communauté de Jasmine. Le mobile de cet homicide n’a pas encore été établi.
Avant lui, Connor Stevenson et Issaiah Clachar furent aussi tués lors d’incident distincts et sans rapport entre eux. Ces deux homicides étaient liés au trafic de drogue et étaient des crimes ciblés. Nos enquêteurs des crimes majeurs ont résolu ces deux meurtres, et des jeunes hommes font face à de très graves accusations.
Après chacune de ces morts, la Police d’Ottawa a accru sa mobilisation dans cette communauté. Le travail policier proactif fut doublé, nos agents communautaires et scolaires ont accru leur activité et leur engagement auprès des résidents. Nos agents ont demandé et obtenu un accès en tout temps aux immeubles résidentiels où eurent lieu les homicides de Stevenson et de Clachar. Nous avons aussi présenté Échec au crime aux résidents et effectué des vérifications sécuritaires. Nous poursuivons nos patrouilles accrues et rencontrons les résidents pour discuter des manières de dynamiser et de renforcer la collectivité.
Nous avons connu la violence dans nos communautés par le passé, et nous sommes parvenus à y mettre fin dans des secteurs comme Banff-Ledbury et Vanier. Ce succès fut obtenu par la voie d’une mobilisation de la communauté, une volonté de changement de la part des résidents, et d’un renforcement des relations de confiance avec la police.
La Police d’Ottawa va poursuivre ses démarches en matière d’application de la loi.
Les quartiers qui ont connu la violence ont aussi connu une présence policière accrue. Nous doublons en permanence les ressources affectées à notre Unité des armes à feu et des bandes de rue et nous poursuivons notre collaboration avec l’Unité provinciale du contrôle des armes et autres partenaires en vue d’empêcher les armes à feu illégales d’entrer dans cette communauté.
Notre ville est sûre parce que notre collectivité et notre police travaillent ensemble. Nos taux de criminalité le démontrent.
Mais nous sommes mis au défi par ces récents incidents de violence. Par la voie de l’action communautaire, c’est un défi que nous saurons relever ensemble.
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